Bonnes fêtes à toutes et à tous.

La fameuse période des "fêtes de fin d'année" approche. Ainsi que les repas de famille qui y sont liés. Pour certains d'entre nous, ces repas sont des épreuves très difficiles.

Pour certains d'entre nous, ces repas sont des épreuves très difficiles. Et je ne parle pas seulement du fameux "oncle raciste" ou des neveux et nièces qui courent partout en criant. Je pense à ceux qui en plus d’être en minorité dans la société le sont aussi dans leurs familles. Je pense aux couples mixtes, aux LGBT+ et à leurs conjoints, à ceux qui ont des orientations militantes différentes du reste de leur famille, aux personnes en situations de handicap ou de maladie.


Je vous rappelle donc que ces fêtes sont l'occasion de renouer le contact avec vos proches qui sont différents, par leurs origines, sexualités, idées politiques. Si vous avez aimé une personne à un moment et que vous vous en êtes éloigné plus tard, ce peut être l'occasion de se remémorer cet amour et de tenter de le faire revivre quelques jours. Et même s'il n'y a jamais eu d'amour entre vous, vous êtes tous humains et il est possible de se respecter malgré les différences visibles ou invisibles.

Parents, faites un pas vers votre fille transsexuelle ou votre fils gay.
Oncles et tantes, faites connaissance avec le conjoint noir de votre nièce ou la compagne maghrébine de votre neveu.
Frères et sœurs, allez prendre des nouvelles de votre frère anarchiste ou de votre sœur interventionniste.
Enfants, discutez avec vos grands-parents atteint d'Alzheimer ou votre oncle en fauteuil roulant.

Après tout, pour paraphraser l'autre : "Paix aux humains de bonne volonté".


Par contre, si vous êtes de "l'autre coté", si vous faites partie de ces minorités familiales, si vous êtes en buttes à des personne qui ne vous acceptent pas, n'oubliez pas qu'il est souvent possible de fuir ces réunions difficiles. Rappelez vous que votre santé, physique ou mentale, est très importante. Plus importante que le protocole des fêtes ou vos relations avec des personnes qui pourraient vous être toxiques.

Il y a sans doute quelqu'un d'autre qui vous accueillera plus facilement. Une autre partie de la famille, une autre famille, des amis proches, voire des associations spécialisées. (Associations qui cherchent souvent des bénévoles pour les aider, aussi.) Si vous ne pouvez pas vous absenter physiquement, c'est plus compliqué. Peut-etre que la plongée dans un livre peut vous aider. Et si ce n'est pas le cas, je ne peux que vous souhaiter beaucoup de courage pour cette épreuve. N'oubliez pas que, souvent, "ça ira mieux demain".


Quel que soit votre cas, quelle que soit votre approche de cette période, je vous souhaite le meilleur pour les jours à venir.

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